Un bilan à l'audio
Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé que pour ce premier anniversaire, j’allais énoncer ce bilan grâce à un format Audio, abordant un peu tous les aspects de cette première année riche en apprentissages.
Il y a un an, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure d’indépendance, comme l’ultime chance que j’accordais à mon métier de me rendre épanoui. Si mon expérience capotait, l’enjeu serait de devoir d’envisager une réorientation plus radicale. En attendant, j’ai voulu construire cette expérience en tenant compte de mes forces et points faibles …
Depuis, à chaque trimestre je m’efforce de prendre le temps de rédiger des bilans intermédiaires via des articles de retour d’expériences sur le blog lié à mon activité.
Un exercice de synthèse qui me permettait au fur et à mesure de mettre régulièrement de l’ordre dans mes idées et au sein de mes propres émotions. Une façon de documenter cette aventure comme j’aurais pu tout aussi bien écrire un journal de bord. Un journal qui rendrait compte de la houle, des accalmies, des changements de cap, des tempêtes, qui animent mon navire …
Au cours de cette année, j’ai eu la chance d’échanger dans un cadre professionnel ou de réseautage – plus ou moins “en profondeur” – avec environ 130 personnes de tout âges.. Mais de qui parle-t-on exactement ? On parle de partenaires, clients, responsables pédagogiques, de la belle-famille, prospects, étudiants, personnes en reconversion. entrepreneurs, porteurs de projets, etc …
Toutes enrichissantes ? Sans doute pas. Rarement décevantes. Régulièrement étonnantes. Ponctuellement stressantes mais tant pis car de temps en temps, certaines étaient tout bêtement miraculeuses : des évidences intellectuelles.
Et puisque ce bilan se veut “transparent”, je dois aussi vous confier que j’ai choisi de décliner (ou ignorer) une quinzaine de sollicitations et projets cette année. Pourquoi ? Parce qu’ils n’étaient pas tous sérieux, ou pas en accord avec certaines de mes valeurs, Entre nous – certains étaient aussi totalement vides de sens, ou absolument pas rentables.
Et puisque le mot d’ordre et la transparence, il convient de noter que – bien évidemment -, certains opportunités me sont naturellement passés sous le nez. Une dizaine de mes devis ont été ainsi refusés et il m’a fallu en tirer des enseignements concernant ma propre ”rentabilité”, ne pas devoir faire payer à mon client du temps et des process que je n’avais – jusqu’alors – pas automatisé ou des découvertes sur lesquelles je n’avais pas totalement capitalisé : en un mot je devais apprendre à ne pas réinventer la roue à chaque projet et que mon prix s’en ressente.