Invariablement depuis 1930 (à l’exception d’une trève entre 1939 et 1949), la Fédération internationale de Football Association (FIFA) organise tous les 4 ans le mondial de Football, anciennement baptisé trophé Jules Rimet, du nom de son fondateur, président de la FIFA en 1928. Les plus rapides en calcul mental en auront déduit que l’édition actuelle au Brésil est donc la 20e. Voilà pour la partie historique rapide.
Avant d’attaquer la partie « Communication / Graphique » de la compétition, j’aurais aussi pu mentionner la chanson officielle de toute Coupe du Monde, mais très honnêtement, j’ai encore en tête le « Tous ensemble » de Johnny Halliday, de sinistre mémoire en 2002. Et puis finalement, « La, La, La » de Shakira, c’est quand même pas mal du tout.
Naturellement, chaque édition a lieu dans un pays différent (à l’exception de l’édition 2002, co-organisée par la Corée du Sud et le Japon). L’occasion est alors trop belle pour ne pas vanter les beautés de la destination hôte. Commence alors un travail graphique pour communiquer ses valeurs. Ce processus se caractérise par 3 invariants :
1 – Un logo coloré (ou pas) et en forme de ballon (ou pas)
2 – Une mascotte particulièrement laide et/ou ringarde
3 – Une affiche illustrant la dimension sportive et culturelle de l’évènement
Tout cela permet de se rendre compte que les goûts et les couleurs, tout comme l’arbitrage, c’est sûrement la chose la plus subjective au monde. Concernant l’édition 2014, au même titre que pour l’affiche de la fête de la Musique qui a lieu aujourd’hui, on peut estimer qu’on ne s’en sort pas trop mal. Il faudra attendre un peu pour voir le résultat proposé par laRussie en 2018 et le Quatar en 2022.