Aujourd’hui, si l’on devait citer un nom pour définir ce qu’est le graphisme dans sa définition la plus basique, nous pourrions tout à fait mettre en avant le travail du designer graphique suédois Viktor Hertz.
Cette remarque totalement subjective n’engage que moi. Cependant, il convient d’admettre qu’en terme d’efficacité pour un minimum de signes graphiques, la touche caractéristique de M. Hertz fait mouche quasi-systématiquement.
Mais revenons-en à la théorie. Comme à chaque fois que l’on entame un processus de recherche, ouvrons l’article Wikipedia qui traite de notre sujet.
Voici ce que l’encyclopédie collaborative donne comme définition au graphisme :
On retiendra ici principalement l’idée de symbolique et de signifiant. En d’autres termes : En montrer peu pour en dire beaucoup. Et c’est précisément là que le travail de Viktor Hertz se démarque par son extrême efficacité. Son credo ? Se réapproprier des éléments de la culture de masse, que lui-même adore, et les rendre reconnaissables par l’utilisation de formes aussi basiques que des pictogrammes. Le résultat est redoutable, jugez par vous-même.
Évoquer une chanson
Évoquer une marque
Évoquer un film
La raison pour laquelle j’apprécie tout particulièrement son travail, c’est que tout est dans l’idée. Rien de spectaculaire, pas de fioriture. Uniquement un concept graphique basique mais efficace, que n’importe qui manipulant un tant soit peu Illustrator pourrait réaliser. Mais encore faut-il en avoir l’idée mais aussi l’esprit de synthèse suffisamment développé pour extraire la substance qui fait que l’on reconnaît notre sujet au premier coup d’œil. Rajoutez à tout cela, un brin d’humour et vous serez au sommet de cet art.