Génériques de séries TV, Top des plus réussis

Voici un classement des génériques de séries TV les plus réussis esthétiquement. Ceux que l'ont fredonnent à tue-tête lorsqu'un épisode débute.

On fredonne leur musique régulièrement, ils sont le signal que l’épisode de notre TV Show favori démarre et on fini, bien souvent, par ne plus pouvoir les supporter. Aujourd’hui, je vous expose mon top des plus beaux génériques de séries TV pour la qualité de leur esthétique, l’efficacité de leur concept ou encore pour la prouesse technique qu’ils représentent.

1°) Game of Thrones

Une plongée dans le microcosme de Westeros tout en 3D, bourrée d’éléments animés. Il a la particularité d’être évolutif : saison après saison, le travelling nous dévoile de nouveaux lieux de la série en fonction de l’endroit où se base l’action. Et je ne vous parle même pas de l’intensité dramatique de cette musique envoutante.

2°) Luther

Basé sur des jeux d’ombres, de lumières et de couleurs, le générique de la série de polar britannique Luther, diffusée sur la BBC, est une jolie création qui illustre à merveille l’univers sombre du personnage central, un inspecteur de Police rongé par quelques failles, tout en nous proposant une balade nocturne dans Londres. Là encore, une bien jolie mélodie accompagne l’ensemble.

3°) Dexter

Ce générique a la particularité de systématiquement me donner faim, en plus du fait de montrer subtilement à peu près toutes les façons existantes pour tuer quelqu’un. Pas tellement étonnant quand on sait que le personnage principal est spécialiste en traces de sang à la médico-légale de Miami le jour, et tueur en série la nuit.

4°) Six Feet Under

Là encore, une série où Michael C. Hall manipule des cadavres en tant que membre d’une famille propriétaire d’une entreprise de pompes funèbres. Ce générique a pour force de parler de la mort et immédiatement après, de la dédramatiser avec une musique parfaitement inadaptée. C’est tout l’esprit « humour noir » de cette série.

5°) Homeland

Un brin plus anxiogène, le générique d’Homeland arrive de manière surréaliste à suggérer la confusion mentale et les mystères entretenus par les services secrets et les hautes sphères de l’Etat américain tout en n’oubliant pas d’évoquer le duo central de cette excellente série d’espionnage. Mention spéciale sur le travail de Sound Design.

6°) Nip/Tuck

Le paradoxe avec le générique de Nip/Tuck, c’est qu’il fait l’éloge de la beauté du corps de fort belle manière, en réussissant à faire oublier totalement que la série n’a absolument aucun tabou ou limite.

7°) Mad Men

Traitement beaucoup plus « flat » pour le générique très rythmé de Mad Men. Il rappelle beaucoup les séquences d’ouvertures de la plupart des James Bond.

8°) Braquo

Première et unique série française de ce classement. Au niveau de l’analyse, vous prenez celle de Luther un peu plus haut et vous partez du principe qu’il n’y a pas qu’un mais 4 personnages principaux et que l’intrigue se déroule dans le 92.

9°) Chuck

Encore plus épuré graphiquement, Chuck est un excellent exemple de ce qu’est un motion « simple mais efficace ». Il m’a beaucoup fait penser au travail de Viktor Hertz sur les pictogrammes.

10°) True Blood

Comment réussir à faire cohabiter Sexy et univers totalement glauque en 1min30, le tout avec une musique plutôt entraînante qui dit « je veux faire de vilaines choses avec toi » ? Un traitement photographique « veilli » plutôt réussi.

11°) Breaking Bad

Ce générique détourne subtilement un tableau périodique de chimie pour y insérer les initiales du show avant que tout finisse par « partir en fumée ». C’est plutôt pertinent compte tenu de l’intrigue : un prof de chimie au lycée découvre qu’il est atteint d’un cancer. Pour mettre sa famille à l’abri financièrement, il va se mettre à utiliser ses compétences, pour devenir fabricant de methamphetamine.

12°) Walking Dead

Comment vous faire monter l’angoisse et vous convaincre qu’en cas d’invasion de zombies, plus aucun espoir ne sera permis ? Générique évolutif là encore puisqu’il montre saison après saison où l’action se déroule pour le groupe de rescapé.

13°) Rome

Série la plus chère jamais produite, fruit d’un partenariat entre HBO & BBC, la série Rome coûtait tellement à produire qu’elle a été raccourcie en 2 saisons en lieu et place des 5 initialement prévues. Concernant son générique, il passe sous silence la violence et l’érotisme du show, pour proposer un drôle de jeu autour des graffitis des murs de la Rome antique. Cependant on peut y déceler quelque message subliminaux sur la vraie nature de la série.

Bonus : Lost

Le tout premier épisode de Lost est un des épisodes « pilot » (formulation quelque peu ironique quand on sait comment l’intrigue débute) de l’histoire des séries US. On comprend alors mieux pourquoi les producteurs n’ont pu investir qu’environ 10,50$ pour pondre un générique d’ouverture pareil.